Spécial Pentecôte

 

 

Ou la dynamisation de Pierre

(A la suite de cet article, il vous est expliqué comment la même chose peut vous arriver !)

 

Nous avons affaire ici à l’une des personnalités les plus illustres de toute la Bible, Simon Bar-Iona, qu’on connaît mieux aujourd’hui sous le nom de Saint Pierre, l’apôtre. C’est l’un des premiers disciples de Jésus. Un pêcheur fruste et bourru, une forte personnalité bouillonnante d’énergie, un fonceur.

 

        Au cours de ses années de formation, sous la tutelle de Jésus, Pierre n’a pas manqué les occasions de foncer, selon l’expression consacrée, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Dans son franc parler, de tous les apôtres, il hésitait le moins à dire ce qu’il pensait. Il agissait sur des coups de tête, sans s’inquiéter des conséquences. Comme c’est le lot des fortes personnalités, son extrême assurance, ses idées bien arrêtées sur la  démarche à suivre, le conduisaient souvent à commettre les pires bévues.

        Toutefois, peu après la Résurrection de Jésus, Pierre subit une transformation spectaculaire. Et tel est l’objet de notre histoire. Celle-ci débute aux dernières heures du ministère de Jésus sur terre, plus exactement lors du dernier souper  de Jésus avec Ses disciples, à la veille de Sa crucifixion.

 

“Avant que le coq…”

Sachant qu’il allait bientôt souffrir la torture et la mort pour les péchés du monde, Jésus, en regardant Ses apôtres, leur annonça tristement : “Vous serez tous ébranlés et cette nuit vous Me laisserez tomber. En effet, il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau s’enfuiront de tous côtés.” (cf. Zacharie 13 :17)

        A ces mots, Pierre déclara avec fougue : “Même si tous les autres Te laissent tomber, moi pas !”

        Mais Jésus, sachant ce qui allait se passer, répondit calmement : “Avant que le coq ait chanté, tu m’auras renié trois fois.”

        Pierre, choqué d’une telle prédiction, insista de plus belle : “Même s’il me fallait mourir avec Toi, je ne Te renierai pas.” Et les autres disciples d’en faire autant : quoi qu’il arrive, ils se tiendraient aux côtés de Jésus.

        Cependant, au grand dépit de Pierre, la prédiction de Jésus allait bientôt se réaliser. Cette nuit-là, alors que Jésus se trouvait dans le Jardin de Gethsémané, en prière avec Ses disciples, un groupe de soldats du Temple, envoyés par les chefs des prêtres et les leaders religieux, survint, accompagné par une grande foule armée d’épées, de bâtons et de torches. Ils s’emparèrent de Jésus qui, sachant que Son temps était venu, les suivit, seul, sans offrir de résistance. Cette arrestation causa la panique parmi les disciples. Ceux-ci, s’empressant d’oublier leurs serments de fidélité, s’enfuirent dans la nuit pour sauver leur peau.

 

“Même si tous les autres Te laissent tomber, pas moi !”

Tandis que Jésus était emmené pour être jugé par un tribunal religieux assemblé à la hâte dans le palais du grand prêtre, Pierre Le suivit de loin, pour observer. Dans la cour, une servante qui n’avait pas été sans remarquer le désarroi et l’agitation de Pierre, lui demanda :

   N’es-tu pas l’un des disciples de cet homme ?

   Absolument pas ! riposta Pierre.

Quelques instants plus tard, alors qu’il se réchauffait auprès du feu qu’avaient allumé les gardes de nuit, un homme, qui avait assisté à l’arrestation de Jésus, le désigna du doigt et le prit à partie :

   Est-ce que je me trompe ou est-ce que je T’ai vu avec Lui dans le Jardin de Gethsémané ?

   Je jure que je ne connais pas cet homme ! fit Pierre, sèchement.

Mais bientôt, d’autres encore y allèrent de leurs accusations :

—Tu fais partie de ce groupe ! On peut l’entendre à ton accent, tu viens de Galilée, comme Jésus. Tu dois faire partie de Ses disciples !

Craignant pour sa vie, Pierre se mit à jurer comme un charretier :

   Ça n’a absolument aucun sens, je ne connais même pas ce type !

Pierre venait à peine de prononcer son troisième reniement, qu’un coq se mit à chanter, très distinctement. A cet instant, Jésus qui, emmené par Ses ravisseurs traversait  la cour en direction d’un autre édifice, se retourna et plongea son regard dans celui de Pierre. Aussitôt les paroles de Jésus revinrent à sa mémoire : “Avant que le coq ait chanté, tu M’auras renié trois fois.”

Accablé de remords, Pierre sortit de la cour d’un pas chancelant, et se mit à courir comme un fou dans la nuit. Il finit par s’écrouler sur le sol, pour y pleurer amèrement.

 

La promesse d’une force

Le lendemain matin, Jésus fut emmené pour être crucifié.

Ses disciples, se sentant en danger, allèrent se cacher. Mais trois jours après Sa crucifixion, Jésus ressuscita des morts et leur réapparut dans le lieu même où ils se cachaient. Faisant preuve d’un grand amour, Il pardonna à Pierre et aux autres leurs peurs et leur reniement, et par Ses paroles, leur insuffla une nouvelle force, une nouvelle foi.

Pendant les quarante jours qui suivirent Sa résurrection, Jésus continua de leur apparaître, pour les encourager et leur expliquer la mission qui les attendait. Le quarantième jour, juste avant de monter au Ciel, Il leur donna instruction de retourner à Jérusalem pour y attendre “ce que Mon Père vous a promis.” (cf. Luc 24 :49) La plus formidable transformation de leur vie allait s’y opérer.

Les apôtres retournèrent donc à Jérusalem. En compagnie de plus de 120 autres disciples et leurs femmes et leurs enfants, ils attendirent ensemble, dans la prière, selon les instructions du Maître. Leurs prières furent exaucées dix jours plus tard, sous la forme d’une impressionnante manifestation de la puissance de Dieu. Saint Luc devait ainsi relater l’événement: “Tout à coup, un grand bruit survint du ciel : c’était comme si un violent coup de vent s’abattait sur eux et remplissait toute la maison où ils se trouvaient assis. Au même moment, ils virent apparaître des sortes de langues de feu qui ressemblaient à des flammèches. Elles se séparèrent et allèrent se poser sur la tête de chacun d’eux. Aussitôt, ils furent tous remplis du Saint-Esprit et commencèrent à parler dans différentes langues, chacun s’exprimant comme le Saint-Esprit lui donnait de le faire.” (Actes 2:2-4)

Ça y était ! C’était ce qu’ils avaient attendu : une force surnaturelle venant du Seigneur pour leur permettre de poursuivre Son œuvre, maintenant qu’Il les avait quittés ! D’un seul coup, la peur, l’anxiété, la lâcheté, tout cela s’était envolé. Pierre, transformé par la puissance surnaturelle du Saint-Esprit, conduisit les disciples dans l’une des expériences d’évangélisme les plus spectaculaires de tous les temps !

 

Un changement miraculeux

         La fête des récoltes, l’une des fêtes les plus importantes du calendrier juif, était célébrée dans les rues de Jérusalem et, pour l’occasion, de nombreux pèlerins de nationalité juive étaient venus de l’étranger. Pierre descendit dans la rue, entouré des autres disciples. Remplis qu’ils avaient été du Saint-Esprit, pleins à en déborder, ils se mirent tous, de façon surnaturelle, à parler dans les langues étrangères des foules en visite à Jérusalem. Chacun s’exprimait couramment dans une langue qu’il n’avait jamais apprise ! La nouvelle du miracle se répandit dans la ville et attira de nouvelles foules. Avec assurance, les disciples annoncèrent aux multitudes les merveilleuses nouvelles de l’amour de Dieu et du salut en Jésus.

        Pierre grimpa sur le parvis d’un édifice qui se trouvait à proximité. Levant les bras, il s’adressa, en criant, à la foule immense qui s’était rassemblée. Un grand silence s’abattit sur tous. Il parla avec une telle autorité, une telle conviction, que 3000 personnes se convertirent — non seulement se convertirent, mais s’engagèrent ce jour-là à devenir disciples du Christ !

        Voilà un homme qui, après l’arrestation de Jésus, avait fait preuve d’une lâcheté telle qu’il L’avait renié trois fois. Or voici qu’à présent, il se tenait devant des milliers de gens, proclamant avec hardiesse le message de Dieu, et cela, dans la ville même où Jésus, à peine deux mois plus tôt, avait été arrêté, jugé et exécuté!

Assurément, en réponse à la prière de Jésus, Pierre avait bien changé. (cf. Luc 22 :32.)

        Mais d’où venait cette soudaine transformation ? De la puissance, de la force surnaturelle du Saint-Esprit !

 

Dynamisé par Son Esprit

— Pourquoi pas vous ?

 

DEBORDER !

Quiconque a reçu de Dieu le don de la vie éternelle, en demandant à Jésus d’entrer dans son cœur, a déjà reçu une part du Saint Esprit. Mais lorsque l’on parle d’être rempli du Saint Esprit, ce que la Bible appelle le “baptême” du Saint Esprit, il s’agit généralement d’une expérience distincte qui survient après que l’on ait reçu Jésus.

        Prenons pour illustration un verre d’eau. Le verre, même s’il n’est pas rempli, du moment qu’il contient de l’eau, n’en est pas moins un verre d’eau. Il en est ainsi de bien des chrétiens : ils n’ont qu’un petit peu de Saint Esprit.

        Etre baptisé du Saint Esprit, c’est remplir le verre jusqu’à ce qu’il déborde. “Celui qui croit en Moi, disait Jésus, des fleuves d’eau vive jailliront de lui, comme le dit l’Ecriture” (Jean 7 :38). Et Jean d’expliquer au verset suivant : “En disant cela, Il faisait allusion à l’Esprit que devaient recevoir plus tard ceux qui croiraient en Lui ” (Jean 7 :39).

 

PUISER A LA SOURCE !

La première raison d’être du Saint Esprit, c’est de vous aider à partager le message de Dieu, et Son amour, avec les autres. En outre, le baptême du Saint Esprit fait grandir votre relation avec le Seigneur. Il vous permet d’avoir un contact plus fort avec Lui, une meilleure communication dans la prière, ainsi qu’une intelligence approfondie de Sa Parole.

Et le mieux dans tout ça, c’est qu’il vous est possible, à vous, d’être rempli du Saint Esprit de Dieu — et dès maintenant !

Il vous suffit de demander. Au même titre que le salut, vous ne pouvez pas le gagner, ni le mériter. C’est un cadeau. Alors, que vous ressentiez ou non une différence, vous saurez que vous l’avez reçu en vertu de Sa promesse. (cf. Luc 11 :13)

Recevez donc le Saint Esprit dès maintenant en faisant vôtre cette simple prière :   “Remplis-moi, Jésus, je t’en prie, de Ton Saint Esprit, que je puisse en déborder, pour T’aimer davantage, Te suivre de plus près, et avoir plus de force pour parler aux autres de Ton amour et de Ton salut. Amen.”